Plongée à Cherbourg septembre 2018

Cherbourg est une destination de plongée particulière qui se mérite : on la découvre au petit matin parfois au grand soleil, mais cette fois sous un ciel gris et tumultueux. Il faut se lever tôt, ne pas rater l’étale, accepter quelques gouttes de pluie, parfois même sans parapluie, et descendre 25 mètres dans le noir, sans trop savoir où sont passées les palmes de son guide de palanquée.

Qu’importe puisque c’est de toute façon mouillé, au fond de l’eau, que la manche nous offre ses plus beaux cadeaux : dès qu’on allume son phare, c’est la découverte du relief surréaliste de l’USSA, la profusion de langoustes, araignées et homards à peine planqués dans la cheminée, les grands colins majestueux qui vous regardent : bref, de très belles plongées qui valent largement qu’on y revienne souvent.

Le samedi après-midi fut un peu plus sportif : remettre la combi mouillée, digérer avec les vaguelettes, se moquer de la pluie, accepter les rafales de vent, attendre sereinement le bateau en surface et parfois se donner rendez-vous à la bouée. Ces imprévus n’ont pas empêché nos vidéastes et photographes chevronnés de nous laisser quelques belles images du Pilcopen.

Mais Cherbourg c’est aussi le port d’attache d’un club unique : L’ASSAM le seul club où l’on peut, le soir, par tout temps, manger du homard grillé au beurre ou à la crème. La boisson ayant fini de dissiper tout frisson, il suffit de faire deux pas pour retrouver son lit à l’auberge de jeunesse.

Dimanche, la pluie dilluvienne a dissuadé plusieurs d’entre nous, qui se sont rabattus sur la cueillette de pommes ou la cité de la mer. Il restait heureusement 3 plongeurs pour prendre en photo chavagnac comme si vous y étiez.

Plusieurs d’entre nous avaient leur appareil photo, notre ami Luc en a tiré une superbe vidéo à voir ici: https://youtu.be/2JM-JlXJLwE